Entrer chez “Undiz”, cela donne l’impression d’être un diabétique dans une chocolaterie. On se dit : “Non, je ne peux pas” en se pourléchant les babines. On dévore des yeux toute la gamme pétillante, les bloomers, les culottes gaufrées, les serre-tailles années 1950 sortis d’un poster pour vieux camionneurs, les strings tombés dans un bac de sorbets et on voudrait rencontrer la ou le styliste qui a inventé tout cela. Afin de lui remettre immédiatement la légion d’honneur et la médaille du mérite.
Un moment, je me suis demandé si, à 48 ans, je ne virais pas vieux beau regardant les ados. Mais la présence de femmes mûres nostalgiques de leurs années vichy -l’imprimé hein pas la période Pétain !- m’a rassuré. En fait, il y a de la légèreté chez Undiz. De l’ambiance “premier été à Saint-Trop”. Du désir d’érotisme joueur, taquin. L’envie de se prendre pour une lolita pour trois francs six sous en faisant tilter les yeux de son jules après un strip-tease express. Une manière de lui offrir un mix de soirée Haribo et Greta Garbo. Brigitte Bardot avant la chute (total respect tout de même pour “Et Dieu créa la femme” et le mambo qui nous explosa le palpitant)
Donc faites péter les culottes, les tops indécents sur des poitrines généreuses, faites craquer les petits pois sur les fesses rebondies. Que la fête commence !
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